Exposition universelle de 1900
Exposition universelle de 1900

Lucien Roy, Fête des Vendanges : char décoré, touristes en costume traditionnel, 1900 © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP

Petit, Vue générale (porte de l'exposition), 04/04/1900 © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP

Paul Lancrenon, Les palais des Nations et la Tour Eiffel. De gauche à droite : pavillons de la Belgique, de la Norvège, de l'Allemagne, de l'Espagne et la tour du pavillon de Monaco, 14.03.1900 (supposé) © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP

Petit, Façade vue depuis la place (Petit Palais), 04.04.1900 © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP

Lucien Roy, Ensemble en bord de Seine (Restaurant Le Pavillon Bleu), 1900 © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP

Paul Lancrenon, Le bateau en forme de cygne et le Vieux Paris. Inscription : "théâtre du Palais". Pavillons en bord de Seine : reconstitution d'un quartier du Vieux Paris, 14.03.1900 (supposé) © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP

Jules Girard, Village suisse de l'exposition universelle, chalet et tour fortifiée, 1900 © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP

Lucien Roy, Fêtes russes : défilé de chars, spectateurs, 1900 © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP

Frères Séeberger, Vue d'ensemble (Palais du Congo), 1900 (vers) © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP

Petit, Porte du pavillon de l'Indochine, 04.04.1900 © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP

Paul Lancrenon, Les palais des Nations vus du pont des Invalides. Pavillons en bord de Seine : les pavillons de la Hongrie, de la Belgique, de la Norvège, 14.03.1900 (supposé) © Ministère de la Culture - MAP, diffusion RMN-GP
51 millions de visiteurs se pressent sur les rives de la Seine, entre le 15 avril et le 12 novembre 1900, pour assister à une exposition exceptionnelle. La France entend « éblouir les nations » en présentant plusieurs centaines de bâtiments de tous styles. Le Grand Palais, qui succède au palais de l'Industrie construit en 1855, et le Petit Palais qui lui fait face sont destinés à être pérennisés. Exhiber les richesses de son empire colonial, affirmer « l'amitié franco-russe » (d'où la construction du pont Alexandre III), revendiquer l'excellence dans le domaine technologique (la France comme « berceau » du cinématographe ou du radium), sont quelques-uns des objectifs politiques associés à l'événement. C'est Paris « Ville Lumière » qui s'expose et le « style 1900 », académique et colossal, ne se confond aucunement avec l'Art nouveau, presque absent de l'exposition (Pascal Ory).
Les photographes
Les fonds de la MAP sont constitués notamment d'un ensemble de photographies des fonds Petit, Faucher Gudin, Lucien Roy (architecte de la section des régions françaises lors de l'exposition de 1900) ou d'amateurs comme Paul Lancrenon ou Sénicourt.