Les listes de Monuments historiques avant 1913
En
La
fixe les procédures de classement et de déclassement qui doivent désormais faire l'objet d'un arrêté. Elle est accompagnée d'une liste qui répartit les édifices en trois catégories : monuments mégalithiques, monuments antiques, monuments du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps modernes. Une quatrième catégorie, celle des monuments arabes, est spécifique aux départements d'Algérie. Les listes suivantes reprennent cette organisation. Celle de 1889 paraît à la suite du décret du 3 janvier de cette année-là qui fixe les attributions et l'organisation de la Commission des Monuments historiques. Si celle de compte 2646 classements, celle de 1910 bondit à 3352 édifices protégés en raison de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905. Il devient en effet nécessaire de substituer les Monuments historiques au service des Cultes pour assurer la protection et l'entretien de certaines églises importantes. Entre 1910 et 1914, la campagne d'opinion de Maurice Barrès en faveur des églises de France entraîne quelque 1100 protections nouvelles. Elles sont intégrées à la liste des 4454 monuments publiée au Journal officiel du , en annexe de la loi du « relative aux Monuments historiques » qui établit de façon enfin pérenne la liste des édifices protégés. La loi du, suivie d'une liste publiée le , règle les contestations suscitées par les bâtiments protégés en Alsace-Moselle sous administration allemande entre 1870 et 1918.