Amélie Galup (1856-1943)
Son mari pose avec un perroquet Son fils Jean est déguisé en hidalgo
Sa fille Marie apparaît derrière le feuillage d'un arbre
À cette occasion, la famille d'Amélie Galup fait don à l'État de 2 500 négatifs sur plaques de verre.
Amélie Galup (1856-1943)
→ Toutes les photos d'Amélie Galup sur la Plateforme Ouverte du patrimoine (POP)
Biographie
Née en 1856 à Bordeaux, Amélie Galup s'initie à la photographie vers 1895.
Elle se marie en 1879 à Albert Galup magistrat à Albi. Elle installe sa chambre noire dans la cave de sa maison de Saint-Antonin-Nobleval et réalise elle-même ses tirages.
Il semble qu'elle n'ait jamais appartenu à une société photographique.
Il semble qu'elle n'ait jamais appartenu à une société photographique.


A l'aide d'un drap ou d'un tapis, elle recrée même chez elle les conditions d'un véritable studio de portrait. À sa famille s'ajoutent quelques figures locales comme Mme Plazolles, lauréate du prix du travail, ou encore un missionnaire protestant revenu d'Afrique.
Ces images, inspirées par les studios professionnels de l'époque, déroulent l'étonnante galerie de la société provinciale au tournant du siècle. Comme la plupart des photographes amateurs de son temps, Amélie Galup détaille l'environnement d'une bourgeoisie provinciale enregistrée dans ses intérieurs, ses habitudes et ses loisirs, mais elle réussit aussi à saisir l'image de l'univers qui l'entoure. En photographiant les paysans, les déshérités ou les marchés elle apporte, inconsciemment peut-être, le témoignage précieux d'un monde voué à disparaître avec la première guerre mondiale.
Ces images, inspirées par les studios professionnels de l'époque, déroulent l'étonnante galerie de la société provinciale au tournant du siècle. Comme la plupart des photographes amateurs de son temps, Amélie Galup détaille l'environnement d'une bourgeoisie provinciale enregistrée dans ses intérieurs, ses habitudes et ses loisirs, mais elle réussit aussi à saisir l'image de l'univers qui l'entoure. En photographiant les paysans, les déshérités ou les marchés elle apporte, inconsciemment peut-être, le témoignage précieux d'un monde voué à disparaître avec la première guerre mondiale.
A la mort d'Albert Galup en 1901, elle s'installe à Paris et abandonne la chambre grand format pour se consacrer aux photographies de famille.
Bibliographie
- Amélie Galup, une femme photographe à la fin du siècle dernier, Paris, éditions Orélie/Mission du patrimoine photographique, textes de Claude Harmelle, 1986.
- Amélie Galup, une femme photographe (de 1895 à 1901), textes de Claire Bonnafé, Michaël Houlette, Paris, éditions Atlantica, 2003.
Le fonds Galup à la MAP
Au début des années 1980, au cours d'une étude socio-historique, la sociologue Claude Harmelle rencontre les familles implantées depuis longtemps à Saint-Antonin-Nobleval (Tarn-et-Garonne). Le petit-fils d'Amélie Galup lui présente les négatifs et les albums composés par sa grand-mère. Saisissant tout l'intérêt de sa découverte elle organise deux expositions
- 1984 à Saint-Antonin.
- 1986 à la fondation Thiers.
À cette occasion, la famille d'Amélie Galup fait don à l'État de 2 500 négatifs sur plaques de verre.