Image collection header

Négatif

Exposition universelle de 1900

51 millions de visiteurs se pressent sur les rives de la Seine, entre le 15 avril et le 12 novembre 1900, pour assister à une exposition exceptionnelle. La France entend « éblouir les nations » en présentant plusieurs centaines de bâtiments de tous styles. Le Grand Palais, qui succède au palais de l'Industrie construit en 1855, et le Petit Palais qui lui fait face sont destinés à être pérennisés. Exhiber les richesses de son empire colonial, affirmer « l'amitié franco-russe » (d'où la construction du pont Alexandre III), revendiquer l'excellence dans le domaine technologique (la France comme « berceau » du cinématographe ou du radium), sont quelques-uns des objectifs politiques associés à l'événement. C'est Paris « Ville Lumière » qui s'expose et le « style 1900 », académique et colossal, ne se confond aucunement avec l'Art nouveau, presque absent de l'exposition (Pascal Ory).

Les photographes

Les fonds de la MAP sont constitués notamment d'un ensemble de photographies des fonds Petit, Faucher Gudin, Lucien Roy (architecte de la section des régions françaises lors de l'exposition de 1900) ou d'amateurs comme Paul Lancrenon ou Sénicourt.