Au Centre national de recherche scientifique jusqu'au 20 mars
Année du 120e anniversaire de la révision du procès Dreyfus, 2019 est riche de productions culturelles diverses – ouvrages scientifiques et grand public, BD, expositions, pièces de théâtres… – portant sur l’affaire en elle-même mais aussi sur l’un de ses protagonistes les plus connus : Émile Zola. Dans ce contexte, il convient de mettre en lumière les travaux du Centre d’étude sur Zola et le naturalisme. Le Centre Zola conduit une réflexion théorique et critique mise au service des œuvres littéraires, qui se fonde sur une expérience acquise dans une longue pratique de l’édition scientifique. Grâce à cela est mis en avant le romancier expérimentateur mais aussi l’auteur polygraphe, l’intellectuel engagé, le théoricien et critique sans concession, le photographe.
L’un des projets actuels du Centre d’étude sur Zola et le naturalisme porte sur un aspect plus méconnu de Zola : la photographie, art pour lequel il se passionne vers la fin de sa vie. Riche d’environ 2000 plaques de verre négatives, le fonds Zola a été acquis par la Médiathèque du patrimoine et de la photographie. Le Centre participe à la numérisation et la restauration des plaques, opération réalisée en partenariat avec la Société Littéraire des Amis d’Émile Zola, la Médiathèque du patrimoine et de la photographie et le Ministère de la Culture. Une campagne de mécénat participatif est lancée pour aider au financement du projet. Cette opération de mécénat a pour but de permettre au public de découvrir cette collection d’intérêt patrimonial majeur et en partie inédite.
Le site Pouchet du CNRS à Paris (17e), acceuille l’exposition Zola, photographe qui met en lumière sa vie familiale, des scènes de rue et l’exposition universelle de 1900 au travers de 28 tirages modernes issus du fonds de négatifs acquis par la MPP, qui manifeste la passion de l’auteur des Rougon-Macquart pour la photographie.